Le projet de Futur Collisionneur Circulaire (FCC) du CERN suscite des critiques croissantes quant à un déni de démocratie.
Malgré son ampleur scientifique et financière considérable débutée il y a plus de 10 ans, le débat public et la consultation citoyenne autour de ce projet restent limités. Les décisions sont prises principalement par une petite partie de la communauté scientifique et les États membres, sans concertation des populations locales et des organisations de la société civile qui seraient directement affectés par la construction et l’exploitation de cette infrastructure massive. Les élus n’ont qu’une implication très restreinte dans le processus. Les préoccupations concernant l’impact environnemental, les coûts exorbitants et les alternatives de recherche sont souvent ignorées.
Une absence de transparence dans le processus décisionnel et un accès restreint aux informations clés alimentent le sentiment d’un choix technologique imposé d’en haut. Le CERN ignore les voix discordantes et les questionnements légitimes sur les priorités de la recherche fondamentale et l’allocation des ressources publiques. Cette approche descendante contraste avec les principes d’une gouvernance démocratique qui valorise la participation et la délibération collective face à des projets d’une telle envergure.
Finalement, le CERN se conduit comme un colonialiste du XIX ème siècle considérant l’espace entre Genève et Annecy comme un ensemble à conquérir sans se soucier de la population..